Nabaztag

Le Nabaztag est un objet communicant représentant un lapin. Créé par Olivier Mével et Rafi Haladjian, il est lancé en 2005.



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  • . La célèbre entreprise française Violet, connue essentiellement pour son lapin parlant et connecté Nabaztag, va mal.... (source : pcinpact)
  • ... Première publication le 20 octobre 2009. Le sort du Nabaztag, ... Depuis le 30 juin 2009, Violet était positionné en liquidation judiciaire.... (source : 01net)
Un Nabaztag

Le Nabaztag est un objet communicant représentant un lapin (nabaztag, ????????, veut dire «lapin» en arménien). Créé par Olivier Mével et Rafi Haladjian, il est lancé en 2005. Au départ produit par la société française Violet, il appartient à l'éditeur de jeux vidéos Mindscape depuis octobre 2009.

Historique

Nabaztag est créé par la société Violet qui en confie la conception graphique à l'agence In Process. Cette dernière reçoit pour ce travail le Grand Prix Stratégies de la catégorie innovation et développement[1].

Les premières versions du Nabaztag ont été développées par l'école d'ingénieurs ESME-Sudria à Ivry-sur-Seine[2]. C'est actuellement la société Violet qui en possède les droits technologiques et commerciaux.

En août 2006, Violet indique son souhait de lancer le produit aux États-Unis. Après uniquement trois minutes d'interview sur la chaîne de télévision américaine CNN, la société a reçu sur son site internet plus de trois cent mille demandes de renseignements concernant le Nabaztag[3]. En décembre, les jours suivant Noël sont marqués par une panne des serveurs de Violet chargés de gérer les Nabaztag. Le lapin communiquant aurait été victime de son succès grandissant[4].

En juin 2007, les services ont été rendus disponibles en allemand, italien et espagnol. Les messages sont aussi lus en seize langues : anglais (États-Unis), anglais (Grande-Bretagne), espagnol, allemand, français, italien, flamand, portugais, danois, néerlandais, finnois, islandais, suédois, norvégien, turc et polonais.

Le 21 octobre 2009 la société Violet, en difficultés, est racquise par Mindscape qui reprend la totalité des actifs et la technologie Nabaztag pour 350.000€[5].

Caractéristiques

Il mesure vingt-trois centimètres de hauteur (seize centimètres sans les oreilles), pèse quatre cent dix-huit grammes et se connecte à internet par ondes Wi-Fi 802.11b/g. Il communique avec son utilisateur en émettant des messages vocaux, lumineux ou en remuant les oreilles. Il diffuse des informations du type météo, bourse, qualité de l'air, trafic routier du périphérique de Paris, arrivée de courriels, etc. Le Nabaztag consomme approximativement sept watts en activité (lumières, haut-parleur et oreilles).

Points artistiques

Depuis sa création, Antoine Schmitt en est le concepteur comportemental et Jean-Jacques Birgé le concepteur sonore. Ensemble, ils ont composé l'opéra Nabaz'mob[6] pour cent Nabaztag, en détournant l'objet de sa destination première. Sylvain Huet a développé le code, la voix française est celle de Maÿlis Puyfaucher qui est aussi l'auteur de l'ensemble des textes.

Nabaztag :tag

Le Nabaztag :tag, sorti début décembre 2006, est la version la plus récente du Nabaztag. Il mesure vingt-trois centimètres de hauteur (seize centimètres sans les oreilles) et pèse un kilogramme.

Un micro, positionné au niveau du nombril, permet d'interagir avec le lapin grâce à la voix ou d'envoyer des messages vocaux vers un autre Nabaztag :tag. Il est aussi envisageable d'écouter des sons en lecture en continu (ce qui permet l'utilisation des services webradio au contraire de la précédente version).

Ce nouveau modèle est capable de reconnaître des radio-étiquettes (ou RFID). Un ouvrage (pour enfant) pourvu d'une radio-étiquette identifiable par le Nabaztag :tag sera lu par ce dernier.

En novembre 2007, Violet lance avec Gallimard Jeunesse un ouvrage pourvu d'une radio-étiquette lisible par un Nabaztag :tag, première application pour le grand public de la technologie[7].

Violet a signé en 2008 des contrats identiques avec Nathan (édition) [8] et l'éditeur britannique Penguin Books avec certains livres Ladybird Books[9].

Notes et références

  1. Agence In Process, «Agenda de l'agence depuis 2006». Consulté le 11 janvier 2009.
  2. Christian Touseau, «De nombreux transferts technologiques» dans Les Matinales, les plateformes de haute technologie du Val-de-marne, p.  21, [lire en ligne  (page consultée le 8 janvier 2009) ].
  3. Gilles Fontaine, «Le coup du lapin high-tech» sur Challenges, 9 novembre 2006, [lire en ligne  (page consultée le 5 janvier 2009) ].
  4. Vincent Ramarques, «Violet victime du succès de son Nabaztag pendant les fêtes» sur NetEco, 28 décembre 2006, [lire en ligne  (page consultée le 5 janvier 2009) ].
  5. Acquisition du lapin Nabaztag et de la technologie des objets intelligents Lire le document pdf par l'éditeur de jeux vidéos Mindscape
  6. Opéra Nabaz'mob) (Prix Ars Electronica Award of Distinction Digital Musics 2009)
  7. Frédéric Monflier, «Le lapin malin se fait conteur» sur ZDNet, 12 octobre 2007, [lire en ligne  (page consultée le 5 janvier 2009) ].
  8. Christofer Ciminelli, «Le Nabaztag emprunte la bonne voix» dans SVM, 5 juin 2008, [lire en ligne  (page consultée le 8 janvier 2009) ]
  9. (en) «Nabaztag Ladybird Books» dans le Telgraph, [lire en ligne  (page consultée le 8 janvier 2009) ].

Voir aussi

Liens externes

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