Siemens

Siemens est un groupe allemand d'équipements électroniques et électrotechniques. Il a été fondé en 1847 par Werner von Siemens.



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Logo de Siemens AG

Logo de Siemens (entreprise)
Création 1847
Fondateur (s) Werner von Siemens
Forme juridique Aktiengesellschaft (Société par actions)
Action FWB : SIE
NYSE : SI
Siège social Allemagne Berlin et Munich (Allemagne)
Direction
Activité (s) Conception, développement, fabrication et mise en marché
Produit (s) Automation, télécommunications, matériels ferroviaires, industrie automobile, électroménager, éclairage, informatique, audiovisuel, équipement médicaux, semi-conducteurs, centrales électriques, appareils rayons X, équipements électriques, métallurgie
Effectif 427 000 (2008)
Site Web http ://w1. siemens. com/
Chiffre d'affaires 100 milliards d'euros (2008)

Siemens est un groupe allemand d'équipements électroniques et électrotechniques. Il a été fondé en 1847 par Werner von Siemens. Le groupe, dont le siège est à Munich, est le premier employeur privé d'Allemagne[1].

Histoire

Avant la Seconde Guerre mondiale

En 1847 Werner von Siemens révolutionne la télégraphie dans un petit atelier de Berlin. Le 1er octobre 1847, sur la base de cette invention, il fonde l'entreprise Telegraphen-Bau-Anstalt de Siemens & Halske et s'installe dans son premier atelier le 12 octobre.

En 1848, Siemens construit la première ligne de télégraphe à longue distance en Europe, s'étendant sur 500 km de Berlin à Francfort-sur-le-Main. En 1850 le jeune frère, Carl Wilhelm Siemens, ouvre un bureau de représentation à Londres. Dans les années 1850, la société participe à la construction d'un réseau de télégraphe à longue distance en Russie. En 1855, une branche de l'entreprise ouvre à Saint-Pétersbourg, dirigée par un autre frère, Carl Heinrich von Siemens.

En 1866, Werner Siemens découvre le principe de la dynamo-électrique

En 1881, un alternateur à courant alternatif Siemens, entraîné par une turbine hydraulique, est utilisé pour alimenter le premier éclairage urbain à Godalming, Royaume-Uni. La compagnie continue de croître et se diversifie dans les trains électriques et les ampoules électriques.

En 1888, Werner Siemens est anobli et se nomme désormais Werner Von Siemens.

En 1890, le fondateur se retire et laisse les rênes de la compagnie à son frère Carl ainsi qu'à ses enfants Arnold et Wilhelm.

En 1897, L'entreprise Siemens devient une Société Anonyme (SA)

En 1907 et en 1911, Siemens pose les câbles téléphoniques reliant la France et l'Angleterre, à partir d'Audresselles. Ces câbles sont toujours en parfait état car protégés de l'oxydation. Ils témoignent de l'excellente qualité du matériel Siemens de cette époque tout autant que de l'incapacité des gouvernants français à envisager véritablement une guerre avec l'Allemagne.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale

Dans le cadre du projet nazi de «l'extermination par le travail» et de la même manière qu'un particulièrement grand nombre d'entreprises telles que BMW, Thyssen, Daimler-Benz, Krupp, IG Farben, Siemens employait de la main d'œuvre puisée parmi les déportés. Elle possédait une usine au sein même du camp d'extermination d'Auschwitz.

Après la Seconde Guerre mondiale

Le 28 janvier 1972, Siemens crée le consortium Unidata, projet européen conçu pour permettre dans les années 1970 l'émergence d'une grande industrie informatique européenne comme une copie conforme d'Airbus dans l'aéronautique. Les compétences des trois participants étaient valorisées : la Compagnie internationale pour l'informatique (CII) recevait la maîtrise d'œuvre l'architecture des machines et le logiciel, la technologie électronique revenait à Philips, et Siemens se chargeait des périphériques mécaniques. Valéry Giscard d'Estaing élu président en 1974 mit fin au projet en 1975 : la France dénonça unilatéralement l'accord Unidata et CII fusionna avec Honeywell-Bull. Philips ne revint plus jamais dans l'informatique et Siemens rejoignit Fujitsu pour devenir un des grands constructeurs mondiaux.

En octobre 1998 aux États-Unis, un groupe de survivants de l'holocauste intente une action en justice contre des sociétés allemandes célèbres pour leur participation aux exactions durant le régime nazi. Le 24 septembre 1998, la BBC News reporte que Siemens lançait une vaste collecte de fonds en compensation aux survivants de la Shoah. Peu de temps après, Volkswagen, qui était aussi poursuivi, a annoncé la création d'un dispositif semblable[2].

Le 18 juin 2006, Nokia et Siemens annoncent la fusion de leurs activités de télécommunications, donnant ainsi naissance à un géant mondial : Nokia Siemens Networks[3].

Le 29 novembre 2007, le groupe Siemens emploie 430 000 salariés à travers le monde.

En décembre 2008, Siemens -coté à la bourse de New-York et ayant son siège en Allemagne- est condamnée, par les justices américaine et allemande, à payer une amende totale de 980 millions d'euros pour «corruption» et «lacunes dans son contrôle de gestion»[4], [5].

Depuis août 2009, au sein de la division Metals-France, le groupe Siemens a lancé un plan restructuration prévoyant la suppression du site de Saint-Chamond mais aussi de 274 postes sur la totalité de la société présente aussi sur la commune de Savigneux. Ce plan apparait comme un plan de destruction de l'entité française spécialiste de l'ingénierie sidérurgique (héritière de la société VAI Clecim). En effet, l'actionnaire a dans le même temps prévu d'ôter aux sites foreziens des activités pour les transférer en Allemagne et en Autriche. Seule l'activité Cold Band reste en France, mais le siège social est en Chine où un bureau d'étude et une usine montent en puissance, mettant à terme, en péril les rescapés du plan dit social. Selon la direction, l'objectif du projet qu'elle a présenté est précisément de maintenir les activités du groupe dans la Loire et la consolidation des activités sur le site de Savigneux est pour cela «un élément essentiel»[6].

Le PDG de Siemens AG Peter Löscher est membre du cercle Bilderberg.

Domaines

Locomotive Siemens, avec l'ancien logo de la ÖBB
Un appareil IRM fabriqué par Siemens
Une turbine Siemens

Direction de l'entreprise

Siemens à Munich
  • 1968-1971 : Gerd Tacke
  • 1971-1981 : Bernhard Plettner
  • 1981-1992 : Karlheinz Kaske
  • 1992-2005 : Heinrich von Pierer
  • 2005-2007 : Klaus Kleinfeld
  • 2007- : Peter Löscher

Directoire

Forum Siemens à Munich
  • Peter Löscher, président du directoire
  • Klaus Kleinfeld
  • Johannes Feldmayer
  • Thomas Ganswindt
  • Jœ Kæser
  • Edward G. Krubasik
  • Rudi Lamprecht
  • Eduardo Montes
  • Jürgen Radomski
  • Erich R. Reinhardt
  • Hermann Requardt
  • Uriel J. Sharef
  • Claus Weyrich
  • Klaus Wucherer

Données financières

Données financières en millions d'euro
Années 2003 2004 2005 2006
Chiffre d'affaires (en milliard d'euros) 73.3 87.3
Résultat d'exploitation
Résultat net après impôt
Fonds propres
Dettes financières

Données boursières

Données boursières au 1er janvier
Années 2004 2005 2006
Nombre d'actions cotées en millions
Capitalisation boursière en millions d'euro
Nombre de transactions quotidiennes

Actionnaires principaux en mars 2008 [7]

Notes et références

  1. Siemens va créer 10 000 emplois en 2007, LeFigaro. fr, 09/08/2007
  2. Siemens sets up Holocaust fund, news. bbc. co. uk, 24/09/1998
  3. L'action de Nortel chute suite à la fusion de Nokia et Siemens, Presse Canadienne, 2006-06-19
  4. «Siemens condamné à près d'un milliard d'euros d'amende», Le Monde, 15 décembre 2008, [lire en ligne]
  5. «Siemens paie un milliard d'euros pour «effacer» la corruption», La Croix, 17 décembre 2008.
  6. «Selon la direction de l'entreprise, le site de Montbrison est un élément essentiel», Le Progrès (édition Loire), 16 janvier 2010, [lire en ligne]
  7. Sueddeutsche Zeitung

Voir aussi

Liens externes

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